Equalis accompagne les demandeurs d’asile ainsi que les réfugiés dans leur processus d’intégration, propose un accompagnement global et domicilie les personnes gens du voyage.
Equalis lutte contre l’isolement et l’exclusion sociale en Seine-et-Marne, dans les Yvelines, l’Essonne et le Loiret par le biais de dispositifs dédiés aux demandes d’asile, aux bénéficiaires de la protection internationale et aux Gens du Voyage.
Les demandeurs d’asile et les bénéficiaires d’une protection internationale
L’objectif principal du service Intégration est d’aider les demandeurs d’asile et les bénéficiaires d’une protection internationale à trouver des solutions durables à leur situation. Equalis les accompagne dans leurs démarches pour bénéficier de la protection internationale et obtenir soit le statut de réfugié, soit la protection subsidiaire. Les demandeurs d’asile sont orientés vers des hébergements d’urgence pour demandeur d’asile (HUDA) ou un centre d’accueil pour demandeur d’asile (CADA) par l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration). Une fois le bénéficie de la protection internationale obtenue, les personnes peuvent orientées vers un Centre Provisoire d’Hébergement (CPH). Elles sont alors principalement accompagnées vers l’accès à l’emploi et au logement autonome.
Les Gens du Voyage
Plus de 2 000 ménages de la communauté des Gens du Voyage vivent en Seine-et-Marne. « Ce public encore très discriminé, bénéficie des prestations proposées par le service Accompagnement des Gens du Voyage d’Equalis en vue de permettre aux personnes de faire valoir leurs droits sociaux », explique Estelle Butez, directrice de l’établissement Intégration de Seine-et-Marne et du Loiret.
Equalis veille par ailleurs à sensibiliser les parents à la scolarisation de leurs enfants. « Par exemple, on diffuse au sein des écoles le film En route pour la Maternelle, pour valoriser le système éducatif et engager le débat avec les parents de la communauté. Pendant ce temps-là, les enfants non scolarisés vont observer les classes pour découvrir par eux-mêmes comment ça se passe », illustre la directrice de l’établissement Intégration de Seine-et-Marne et du Loiret.
Prévention de la radicalisation
Devant une personne radicalisée ou une situation de rupture (familiale, scolaire ou sociale), les membres de la famille sont très souvent démunis. Pour les aider dans l’exercice de leur fonction parentale et rétablir le dialogue, Equalis leur propose un espace d’écoute, de soutien, d’évaluation et d’orientation personnalisée.
Par ailleurs, Equalis mène des actions de prévention et de sensibilisation des professionnels, élus locaux, parents ou encore collégiens, au repérage des situations à risque.
Equalis accueille les demandeurs d’asile et contribue à ce qu’ils s’intègrent durablement sur le territoire en leur permettant notamment l’accès aux droits, l’apprentissage à la langue française ou en leur trouvant un logement.
Les équipes d’Equalis jouent le rôle de médiateur dans le nord de la Seine-et-Marne, notamment pendant la saison des Grands Passages, de fin avril à octobre. « Ils se regroupent par 100, voire 200 caravanes et ils s’installent illégalement sur des terrains par manque d’Aires Grand Passage existantes (3 aires existantes sur les 7 prévues par le schéma départemental)», constate Estelle Butez, directrice de l’établissement Intégration de Seine-et-Marne et du Loiret.
« Nous sommes les intermédiaires entre les Gens du Voyage, les forces de l’ordre et les élus locaux. Nous cherchons des solutions qui soient à la fois satisfaisantes pour les collectivités concernées et les Gens du Voyage».
En 2016, Equalis accueille un homme seul d’origine guinéenne, vivant dans la rue. Il est tout d’abord mis à l’abri dans un gymnase, le temps de trouver une solution pérenne. Il est ensuite rapidement orienté vers un centre pour migrants, puis en centre d’accueil pour les demandeurs d’asile, en attendant qu’il obtienne ses papiers. Equalis soutient cet homme dans les démarches administratives pour bénéficier d’un logement social près du Mans, et parvient à ouvrir ses droits au Revenu de solidarité active (RSA). Après deux ans d’accompagnement, cet homme est passé de la rue à un logement, où il vit désormais en toute autonomie, totalement intégré à la vie locale.